géomètreLe Géomètre Expert.

Pour pouvoir commencer à travailler sérieusement sur l’étude d’un projet de construction, le maître d’œuvre se doit de réaliser, ou faire réaliser, un état des lieux des existants ou un plan de géomètre. Qu’il s’agisse d’un terrain ou d’une construction.

Pour ce faire, il peut faire appel à un métreur lorsqu’il s’agit de petits projets, mais il sera préférable de faire appel aux compétences d’un géomètre expert pour les projets de plus grande envergure, allant au-delà de la simple maison individuelle par exemple.

Établir un état des lieux est une responsabilité importante. Et en ce sens, l’architecte devra conseiller au maître d’ouvrage de recourir aux services d’un géomètre.
Ce dernier ne pouvant pas agir en sous-traitance du maître d’oeuvre, il devra être sollicité directement par le maître d’ouvrage.

Généralement, sur les opérations de construction, le travail du géomètre se cantonne à un bornage du terrain et un relevé altimétrique de celui-ci avec une délimitation les enveloppes extérieures des bâtiments lorsqu’ils sont présents. Toutefois, il peut parfois étendre son intervention au métré des parties intérieures des constructions existantes. Cependant, les honoraires du géomètre étant souvent plus élevés que ceux d’un simple métreur, la tâche est parfois partagée entre ces deux professionnels, l’un s’occupant des extérieurs et l’autre des parties intérieures.

Les systèmes de codification.

Il est très important pour un maître d’oeuvre de connaître un minimum les systèmes de codification des géomètres-experts. cCeci afin d’éviter toute confusion sur les plans émis par ce dernier et qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques. Il sera bon d’aller faire un tour sur le site de l’IGN et sur le site de l’ordre des géomètre pour se familiariser avec ces systèmes. Mais pour résumer, concernant le repérage horizontal on utilise désormais en France ce que l’on appelle le système géodésique RGF93, très proche des données GPS, et pour le repérage vertical ou altimétrique on utilise le système de nivellement IGN 1969.

Le RGF93 en résumé…

Le RGF93 a remplacé la NTF.

Depuis 1989, parallèlement au déploiement du système GPS, il a été noté une inadéquation de plus en plus importante du réseau géodésique en usage (la « Nouvelle Triangulation de la France » ou NTF) aux des levés topographiques ou aux travaux de géomètres. Ainsi fut-il, à cette époque, décidé du choix d’un nouveau système tridimensionnel, géocentrique et d’exactitude centimétrique. La mise en place de cette nouvelle référence a débuté en 1993. Le système proprement dit était alors fixé comme compatible avec le système européen ETRS89, avec comme repère effectif ETRF93 au travers d’une réalisation d’un réseau de 23 sites : le RRF (ou Réseau de Référence Français). Cette réalisation prenait ainsi le nom de RGF93.

En 1994 et 1995, une densification était effectuée, donnant lieu à un réseau d’environ 1000 sites géodésiques formant le RBF (ou Réseau de Base Français) qui constitue l’accès opérationnel au RGF93. Sachant que tous ces sites ont été rattachés à ceux, proches, de la NTFlien interne, un modèle de transformation de coordonnées entre les deux références a pu ainsi être établi.

La cohérence ainsi assurée avec l’ETRF est meilleure que 2 centimètres

Source : geodesie.ign.fr

Le système de nivellement IGN 1969 et le système en vigueur en France. Il donne des hauteurs que l’on appelle niveau NGF dont le point de référence en tant que niveau zéro et le niveau de la mer Méditerranée, ou plus précisément l’échelle du fort Saint-Jean de Marseille.

Définition NGF IGN 69 ou point coté

Le Nivellement Général de la France (NGF) constitue un réseau de repères altimétriques disséminés sur le territoire français.

Les repères altimétriques permettent de déterminer l’altitude en chaque point du territoire.

En NGF IGN69, l’altitude zéro (NGF 0) de référence est déterminée par le marégraphe de Marseille.

Pour un savoir plus, le site de l’Institut Géographique National (IGN) présente une page explicative.

Le repère NGF est un point sur les cartes IGN avec son altitude indiquée.

Les géomètres sont compétents pour réaliser des levés topographiques avec un ou des repères cotés (hauteur indiquée par rapport au NGF).

Dans les secteurs à enjeux, la cote de la crue de référence peut être indiquée dans les documents du PPR.

Cette cote est représentée avec un profil en travers du cours d’eau (trait transversal au cours d’eau). La cote est indiquée soit sur le plan à coté du trait, soit dans le document du PPR.

Par exemple, sur le PPR Orne Amont à Sées , les cotes sont indiquées en violet à coté du trait repère.

Sur l’information de l’Atlas des zones inondables , les lignes sont en vert avec des cotes surlignées en jaune.

Cette information n’est pas présente systématiquement.

Source : Les services de l’État dans l’Orne

Les niveaux utilisés par le géomètre.

Souvent on trouve dans les projets de construction ce que l’on appelle un niveau relatif. Ce système naît généralement de l’absence de plans de géomètre en début de projet. On établi alors un état des lieux avec un niveau zéro de référence. Ce niveau est bien souvent le niveau du rez-de-chaussée de la construction. Plus tard on ajoute, en vis-à-vis de ce niveau zéro, le niveau NGF. Et ce, dès lors qu’il est connu grâce au concours d’un géomètre. Ne soyez donc pas étonnés de rencontrer des plans avec des doubles cotes altimétriques. (c-à-d. cotes NGF et cotes relatives ou de référence). Dans le jargon des géomètre, on parle de « niveau indépendant« .

Pour terminer voici ci-dessous quelques exemples graphiques de cotations altimétriques :

Conseil lecture pour aller plus loin :

code du géomètre

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