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Le béton s’obtient en mélangeant un liant avec de l’eau et des agrégats ( sable, ciment, cailloux, graviers).  Le principal Liant  utilisé dans le bâtiment est le ciment. On utilise parfois la chaux dans les constructions à l’ancienne.  Il existe deux types de ciments :  les ciments naturels (argileux)  et les ciments artificiels. La fabrication et la mise en oeuvre des bétons sont régit par la norme NF EN 206-1.

Cet article est le premier d’une série de deux articles concernant le sujet. Ici, il s’agira d’aborder les généralités sur la constitution des bétons et leurs types. Plus tard nous aborderons le sujet de ses mises en oeuvre in-situ dans les ouvrages de fondations et de Gros Oeuvre.

La production du béton.

Lorsqu’un fournisseur fournit un béton prêt à l’emploi en garantissant ses performances, on parle alors de Bétons à Propriétés Spécifiées (BPS). Sinon, lorsque c’est l’exécutant qui le produit sous les consignes du prescripteur, on parle alors de Bétons à Composition Prescrite (BCP). Dans ce cas, ce sera à l’exécutant de le garantir par l’application stricte des recommandations du prescripteur.

camion-toupie

Source image : idelog.fr

Les agrégats structurant le béton.

Les agrégats ou granulats  sont des éléments calcaires que l’on ajoute au ciment  pour constituer la base du béton. Ils peuvent être de différentes tailles selon les besoins. Les plus fines, suivi des sables, des gravillons et enfin des cailloux. Ces agrégats doivent-être triés et ne contenir aucune impureté ni éléments pouvant corrompre sa qualité. Ils ne doivent donc contenir aucune matière organique.

granulats du béton

Source image : infociments.fr

Les  ciments.

Il existe plusieurs types de ciment. Leur choix dépendra des types d’ouvrage à exécuter. En effet les fondations, par exemple, ne subissent pas les mêmes sollicitations en terme d’humidité où d’effort que les murs et les planchers. En conséquence, on peut adapter les ciments. De même, on n’utilisera pas les mêmes ciments selon que l’on réalise un scellement, un enduit ou un béton armé par exemple.

le ciment

Source image : travaux-maconnerie.fr

Les adjuvants au béton.

Il existe plusieurs solutions d’adjuvants qui peuvent être ajoutés au béton selon les besoins. Il peut s’agir étanchéifier un peu plus le béton, de ralentir ou d’accélérer son séchage, ou encore d’ apporter des propriétés plastiques plus ou moins élevé  au ciment qui constitue le béton.

Les principaux adjuvants sont  : les hydrofuges, les accélérateurs, les retardateurs, les plastifiants et les entraîneur d’air.

Les dosages du béton.

Selon les besoins, il faudrait adapter les dosages du béton. C’est-à-dire porter  une attention particulière à la proportion de liant, d’eau et de granulats. Car en modifiant ses proportions, on modifie aussi ses caractéristiques physiques telles sa résistance, son aspect, sa compacité, ect…
La réglementation du dosage des adjuvants est très stricte.

Les bétons spéciaux.

Il existe plusieurs types de bétons spéciaux, mais nous n’en mentionnerons que deux ici : les bétons cellulaires et les bétons légers.

Le béton cellulaire.

L’appellation complète est « béton cellulaire auto-clavé« . Ces bétons trop spécifiques sont fabriqués en usine et son livré sous forme de bloc. Il s’agit d’un mélange de sable, de chaux et de ciment, qui après durcissement que l’ont passe sous vapeur d’eau saturée sous haute pression dans des autoclaves. De ce processus découle l’emprisonnement d’air dans les cellules qui augmentent considérablement ses propriétés d’isolation thermiques et acoustiques. À cela s’ajoute son efficacité à traiter les ponts thermiques. Ce sont ces propriétés qui ont accrût l’intérêt porté à ce produit, notamment depuis l’intensification des réglementations thermiques dans le secteur du bâtiment.

De plus, contrairement à ce que pourraient suggérer son aspect et sa légèreté au premier abord, le béton cellulaire offre une assez bonne résistance mécanique lorsqu’on l’emploi correctement. Toutefois, sa faible résistance au cisaillement implique l’usage d’enduits mono-couches adaptés. À cela s’ajoute une excellente résistance au feu de ce matériau. Toutes ces caractéristiques cumulées font que l’on emploi le béton cellulaire dans des situations très variées, allant des simples locaux techniques et pièces humides aux structures et cloisons d’habitations.

le béton cellulaire

Source image : gedimat.fr

Les bétons légers.

Le béton léger est un type de béton dont la masse volumique sèche est limitée par une norme (NF EN 12390-7) entre entre 800 et 2 000 kg/m3.

L’allègement du béton, souvent par ajout de billes de polystyrène, impacte négativement sa résistance mécanique, mais augmente en contre-partie ses propriétés d’isolation thermique. Il permet d’alléger les charges reportée sur la structure. De ce fait, il se révèle précieux dans les projets de rénovation. On l’utilise aussi beaucoup pour la réalisation de chapes.

chape légère

source image : artisanbeton.fr

 

Et voici la vidéo d’une chaîne youtube dédiée à sa fabrication :

Et enfin, pour terminer et amorcer notre seconde partie dédiée aux mises en oeuvre sur site, je vous invite à découvrir la chaîne YouTube d’un entrepreneur, Maçons du 47, qui a réalisé et continue de réaliser des vidéos tutorielles sur la maçonnerie, dont plusieurs dédiées aux bétons :

 

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