Avant de se lancer dans l’élaboration d’un projet de construction, il faut absolument connaitre les rudiments du dessin. Et cela passe par la maîtrise des codes de communication qui sont regroupés dans les normes de dessin. Ces dernières sont indispensables pour assurer une bonne communication et un langage commun entre les divers intervenants du projet de construction.

Les Normes de dessin (1ère partie).

Les formats papier.

il existe plusieurs standards papier. Mais les deux plus couramment utilisés en France sont les formats normés internationaux de série A (A0, A1, A2, A3, A4, etc…) et les formats de dessins normés Français (Raisin, demi-raisin, grand aigle, etc…) .

Voir ce site internet pour les formats de série A.

Voici aussi un autre article qui , bien que sortant du cadre de l’architecture, est assez détaillé : Voir l’article sur le site Canva.com.

 

Les cartouches.

Tout dessin d’architecture doit être, si possible, accompagné de ce que l’on appelle « un cartouche ». Il s’agit d’un petit espace généralement présenté sous forme de tableau et regroupant les indications importantes liées au dessin.

Le cartouche devrait contenir :

  • le nom et adresse du dessinateur ou maître d’oeuvre
  • la désignation du programme de construction et son adresse
  • le nom et l’adresse du maître d’ouvrage
  • une indication du type de dessin afin de savoir s’il s’agit d’un plan, d’une coupe, d’une façade, d’une axonométrie, perspective, etc.
  • L’échelle du dessin
  • la date initiale de dessin (parfois accompagnée de la date & de l’indice de modification du dessin)
  • Un numéro de plan
  • On peut aussi y ajouter le lot ou corps d’état concerné.

Généralement le cartouche est petit et situé en bas dans un angle de la page. Sauf pour les grands formats où il sera de taille A4 avec un mode de pliage permettant de le laisser visible même après pliage.

 

Les types de dessins.

Le plan :

Il s’agit d’une représentation en vue de dessus. Pour les plans de niveaux (étages), il s’agira de représenter la construction vue de dessus comme si elle était coupée horizontalement à 1 mètre de hauteur. Toutes les parties sectionnées seront alors représentées en trait fort avec une âme hachurée. Les parties non-sectionnées et visibles seront représentées par des traits continus fins. Quand aux parties non-visibles (cachée ou au-dessus de 1 mètre) elles seront représentées en trait discontinu fin.

Généralement à l’échelle 1:50 ème ou 1:100 ème pour les plans d’ensemble de niveau

Et parfois 1:20ème ou 1:25ème pour les plans de détail d’une pièce.

Quand au plan de masse (ensemble du terrain avec les constructions) ou le plan de toiture on l’établi généralement à l’échelle 1:500 ème, mais parfois au 1:200 ème ou 1:1000 ème selon l’ampleur du projet.

Rappel sur les échelles :

  • 1:50 ème = 2 cm par mètre.
  • 1:100 ème = 1 cm par mètre.
  • 1:200 ème = 0,5 cm par mètre.
  • 1:500 ème = 0,2 cm par mètre.
  • 1:1000 ème = 0,1 cm par mètre.
  • 1:20 ème = 5 cm par mètre.
  • 1:25 ème = 4 cm par mètre.

la coupe :

Elle consiste en une représentation de la construction tel qu’elle serait si on la coupait verticalement. Le but étant de montrer les différentes couches de planchers et de plafond en précisant leurs hauteurs et altimétries, ainsi que divers détails tels les hauteurs de baies.

Généralement établie à l’échelle 1:50 ème ou 1:100 ème.

 

Les façades ou projections orthogonales:

Sur le même principe que les coupes, le but sera cette fois-ci de montrer l’aspect extérieur de chaque face de la construction en montrant les hauteurs de toiture et en repérant les variations de matériaux ainsi que le profil du terrain au pied de la façade.

Généralement établies à l’échelle 1:50 ème ou 1:100 ème.

Voir ici l’article wikipédia sur la Projection orthogonale.

 

La vue perspective ou Perspective cavalière.

Il s’agit de présenter une vue la plus réaliste possible du projet tel qu’il serait si on le prenait en photo après construction.

 

Voir ici l’article wikipédia sur la Perspective cavalière.

la vue axonométrique ou perspective isométrique.

Voir ici l’article wikipédia sur la représentation axonométrique.

Voir ici l’article wikipédia sur la perspective isométrique.

 

Les normes de dessin

La représentation graphique des projets de construction est régie par la norme NF P02-001 de Septembre 1985 –
Dessins d’architecture, de bâtiment et de génie civil – Principes généraux – Principes de représentation.

 

Les tracés et épaisseurs de trait.

Voici les types de traits généralement utilisés dans les normes de dessin :

  • Trait continu très renforcé : contours des éléments coupés, sections. Épaisseur de trait 0,5 mm à 0,7 mm selon échelle. Pouvant aller jusqu’à 1mm pour les échelles entre 1:20ème et 1:2.
  • Trait continu fort : contours des éléments de structure visible, arêtes. Épaisseur de trait 0,25 mm à 0,35 mm selon échelle.
  • Trait continu fin ou très fin : ligne de repère de cotation, hachures, arêtes éloignées. Épaisseur de trait 0,10 mm à 0,05 mm selon échelle.
  • Spline continue fine à main levée ou trait fin avec zig-zags : limites de coupes partielle et limites de vues.
  • Trait discontinu fin (suite de petits tirets) : arêtes et contours cachés, ou d’objets situés à plus de 1 mètre sur un plan.
  • Trait mixte fin (petit tiret suivi d’un tiret plus long) : trait d’axe et corps des traits de coupes.

 

Conseil de lectures pour aller plus loin au sujet des normes de dessin :

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